La Graciosa suite
La playa Francesa, c'est le mouillage que l'on aperçoit sur la gauche de l'image précédente (vue du Mirador)
La playa Francesa, c'est le mouillage que l'on aperçoit sur la gauche de l'image précédente (vue du Mirador)
Après un petit break en France, départ d'Arrecife jeudi 14 septembre pour l'ile de La Graciosa, au nord ouest de Lanzarote.
Ile classée parc naturel, très sableuse (et aussi volcanique), le sable provenant du Sahara avec les vents.
La photo correspond au coucher du soleil sur La Graciosa, vue du Mirador Del Rio sur Lanzarote. On voit le port de l'autre coté du détroit qui est venté (ça fait venturi entre les deux iles)
Un volcan avec un champ de lave jusqu'à la mer.
Un lac, au fond d'un volcan à moitié effondré, et la mer à droite
Cultures protégées par des murés
Arrivée hier matin à Lanzarote, après une traversée tranquille, bien que un peu plus ventée que prévue. Ça devient une habitude, par rapport aux fichiers grib, le vent est généralement supérieur à ce qui est annoncé, même pour les rafales. Par contre, pas de problème pour la direction, c'est du NNE bien accroché, donc tout au travers. Atterrissage de nuit, avec un passage entre les iles d'Alegranza et de La Graciosa, puis j'ai longé la cote de Lanzarote jusqu'au port d'Arrecife pour arriver au petit jour. Belle marina (Marina Lanzarote) proche de la ville.
Vue vers le sud ouest
Petite traversée de Porto Santo jusqu'à Funchal (41 M).
A Funchal, il y a une nouvelle (petite) marina qui n'est pas dans le guide, pas sur les cartes (travaux en cours), du coup il n'y a presque personne. En plus en partant de Porto Santo, la marina m'a réservé ma place à Funchal !
Place presque en centre ville (voir la photo) !
Aujourd'hui, le temps est un peu couvert et un peu lourd, mais je ne vais pas me plaindre !
Un petit tour de vélo jusqu'à la "capitale" de Porto Santo
Départ de Cascais vers 9 heures 30, j’ai attendu l’ouverture du ponton fuel pour faire le plein !
Petit temps en sortant du port, mais le vent rentre vite de NNW 25 à 30 n (juste sur l’arrière du travers). Et ensuite surprise, une bonne brume, avec par moment à peine 100m de visi, merci l’AIS et le radar dans ces moments-là !
Vers midi la visi s’améliore, les conditions sont un peu musclées, mais au portant ça va, et du coup la vitesse tourne entre 8 et 9n. ça dure comme ça durant la nuit et mollit au matin, mais la mer reste un peu agitée. Au bout de 24h le loch annonce 192M de parcouru ! La suite est un peu moins rapide, pour les 24h suivantes 167M, puis ça mollit encore, après quelques heures d’attente que la mer se calme un peu, j’envoie le spi et regagne temporairement en vitesse.
A la fin de la deuxième journée, j’affale le spi car le vent tombe encore, il a du mal à porter et je n’ai pas envie de passer la nuit l’écoute à la main ! De plus arriver en pleine nuit dans un port inconnu, c’est toujours stressant, autant laisser le bateau ralentir, dormir un peu et arriver au petit matin. Et au lever du jour, Fletcher vire l’Ilheu de Cima , 2,5 M avant l’entrée du port de Porto Santo (à vos atlas, ou wikipedia, pour ceux qui savent pas où c'est !).
Port immense (ancienne base OTAN désaffectée) avec une marina à gauche en entrant. La ville principale de l’ile, Vila Baleira, est à 1,5 km du port, je vais tenter en vélo …
En final, ça fait 480M en 70h45 soit 6,8n de moyenne avec un fin de traversée au ralenti.
Une autre photo !
Départ de Baiona mardi 15 au lever du jour.
Vent faible, c'est ce que prévoyait la météo qui voit du vent de NNW à N 12 n à la mi-journée fraichissant 18n l'après-midi et pour la nuit.
Au début c'est comme prévu, et vers midi je coupe le moteur et envoie le spi, belle navigation sous le soleil avec une bonne brise, un peu irrégulière mais la vitesse est là ! Je me pose la question de garder ou pas le spi pour la nuit si ça forcit un peu et bien en fait à la nuit tombante ça tombe à 6 / 8 n, au portant : je rentre le spi et met le moteur. Le vent ne revient que le lendemain, en début d'après-midi, et pas longtemps. Mais ça permet de sécher le spi qui était mouillé par la rosé de la vieille ! Re moteur jusqu'à quelques milles du cap au nord de l'entrée du Tage, où le vent monte localement à 25 / 30 n : de beaux planning sur GV seule, grand largue sur une mer presque plate.
19 heures, amarré au ponton d'accueil de la Marina de Cascais
Super Marina, tout confort, il y a même une boutique AD dans la zone commerciale, en plus des resto, bars et épiceries !
La ville est assez moderne, mais quelques vielles villa, centre ville piétons, beaucoup de touristes et de magasins.
Navigation par grand beau temps depuis Muros. Des fois avec du vent (portant) des fois sans (moteur). Arrivée en fin d'après midi à Baiona.
Mardi 8 août
Départ de Camaret à 9 h 30
La route fait laisser la Chaussée de Sein à bâbord, ça permet de bien voir l'ile de Sein, puis le phare d’Armen.
Le vent oscille entre ouest et nord-ouest, 15 à 20n, soleil avec quelques nuages, c’est le hic (les nuages) ce sont souvent des grains où ça forcit avec de la pluie… heureusement pas longtemps !
Pour la nuit, un ris et un cran d’enroulement du foc. A 2h du matin la sangle de l’enrouleur casse, au niveau de l’entrée dans son tambour. Pas possible de réparer de nuit et avec un peu de mer, du coup je me retrouve avec le foc déroulé, en abattant un peu ça le fait, même bien je ne suis plus au cap mais ça va vite ! Au matin, les grains se calment et me permettent de revenir sur la route.
Jeudi, dans la matinée le vent passe progressivement nord, voir nord est, au passage du cap Finisterre. Entre temps, profitant d’une molle relative à 15n, j’ai pu réparer provisoirement la drosse de l’enrouleur, c’est mieux, pour arriver, de pouvoir rouler le foc plutôt que de l’affaler en vrac sur le pont.
Arrivée en fin de journée à Muros, à l’entrée de la première ria après le cap Finisterre. Marina accueillante, plein de places libres, que l’embarras du choix pour choisir ma place. Vieille ville sympa, petites rues, bars, resto …
J’ai disparu sur Marine Traffic, j’avais coupé l’AIS en arrivant à Muros, mes voisins de pontons apparaissent avec 17 heures de retard : je l’ai rebranché et espère être pris lors du prochain relevé.
Demain, dimanche 13, mon intention est de descendre sur Baiona, juste avant la frontière portugaise.
Départ de Cherbourg vendredi matin avec un vent de sud ouest de 15n, forcissant jusqu'à 20n et après le passage du Grand Russel presque plus rien ! Du coup moteur durant 2 heures et ça repart en nord ouest force 4.
Samedi midi je me trouve par le travers du phare du Four, bien que ce soit un peu juste au niveau timing, c'est parti pour le chenal du du même nom. Pas de bol, le vent tombe, moteur, ça rame un peu devant en arrivant sur la pointe Saint-Mathieu avec un bon 2n de jus de face.
Finalement, toujours au moteur (plus la GV) j'arrive à Camaret vers 16 heures. Beaucoup de monde dans le port, la seule place qui reste est celle à l'intérieur du ponton fuel, place à éviter car la passerelle grince toute la nuit (le jour aussi !) et les pécheurs sur les pontons (bien qu'interdit) font du bruit jusqu'à 23 heures et au matin je retrouve des hameçons et des bouts de ligne sur le pont. Le lendemain je change de place !